Visite au musée Rietberg
Mardi dernier 10 mars, une quinzaine d’entre nous prirent le train pour Zurich afin de découvrir in extremis l’exposition Fiction Congo qui allait fermer ses portes.
Martine Pinard nous en avait fait part dès son ouverture dans son billet ci-dessous :
Chacun d’entre nous a pu se faire son idée de l’intérêt et de la pertinence de la confrontation des œuvres classiques de ce vaste pays aux nombreuses ethnies aux styles si caractéristiques avec des œuvres contemporaines parfois déroutantes.
Le point de départ de cette exposition est la collection d’objets rapportés par l’ethnologue allemand Hans Himmelheber de son expédition au Congo dans les années 38-39 ainsi que des milliers de photographies de terrain. Il était aussi marchand et revendait des objets collectés pour payer ses travaux.
Nous avons ainsi pu admirer de très belles installations de « bouquets » de masques yaka ayant conservé leur habillage de raphia et de tissu.
Les objets collectés par Himmelheber furent sculptés peu de temps avant son passage et il s’intéressait particulièrement au travail des artistes qu’il rencontrait (souvenez-vous de l’exposition à Branly « les Maitres de la sculpture de Côte d’Ivoire »). D’autres sculptures du fond du musée Rietberg complètent la collection de l’ethnologue allemand pour cette exposition.
En plus de l’article de Martine, je vous donne deux liens pour approfondir la problématique de la rencontre des œuvres contemporaines et des objets classiques, celui du musée Rietberg: Rietberg Congo avec des photos de terrain et de sculptures
Et celui d’un critique d’art, suisse, Etienne Dumont : Etienne Dumont
Mais on ne va pas au musée Rietberg pour une seule exposition ; impossible de ne pas revoir les collections permanentes du musée, assez différentes de ce qu’on voit en France.
Un magnifique masque du détroit de Torrès en écaille de tortue. Et à cette occasion je vous donne le lien de l’article de Casoar qui vient de paraître sur ce type de masque.
Une statue bamiléké étonnante.
Et un merveilleux objet de Colombie-Britannique.
Quant aux folles réserves regroupées dans de grandes vitrines en libre accès, c’est un rêve d’amateurs, « panoplie » océanienne :
Et sur l’étagère Amérique du Sud cette « mosaïque » péruvienne en tridacne ou nacre, ces oiseaux évoquant l’île de Pâques…
Super ! Un bien beau musée effectivement !
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