La Sebeiba, grande fête à Djanet

DSC_9611La Sebeiba, grande fête à Djanet
 photographies de 2009 et texte de Christian Travers

La fête de la Sebeiba a lieu tous les ans en Algérie à l’oasis de Djanet qui est une oasis à l’extrême sud-est de l’Algérie. Pas très loin de la frontière de la Libye et de l’oasis de Ghat, au sud du Tassili N’ajjer et au nord de la frontière du Niger.
La fête qui dure une dizaine de jours est précisément fixée chaque année par les sages de l’oasis mais elle a plus ou moins lieu au moment de l’Achoura c’est à dire au dixième jour du premier mois du calendrier musulman qui marque le massacre de Hussein, le petit-fils du prophète, à Kerbala. Cette date est donc particulièrement importante pour les chiites mais l’ensemble du monde musulman la célèbre en famille et elle est une grande occasion de cadeaux.
Mais à Djanet la manifestation à une signification supplémentaire et primordiale puisqu’on y célèbre la victoire, il y a trois mille ans, de Moïse sur Pharaon.  A cette occasion deux tribus touaregs rivales les El Mihân et les Zelouaz (ou les Oraren et les Tra’Arfitta … ?) ont décidé de renoncer à leurs querelles et ont signé un traité de paix.
On voit donc à Djanet les deux tribus s’affronter en un simulacre de guerre, toutes épées brandies, puis se réconcilier en sortant des foulards féminins pour signifier la fin du conflit.
Les hommes dansent sur le sable avec des costumes somptueux. Les femmes les encouragent en chantant avec ferveur, en frappant des mains et sur des tambourins, et des yous yous marquent les moments les plus intenses. Les palmiers et les crêtes environnantes fournissent le décor et le rythme de la musique crée une ambiance envoûtante à ce spectacle authentique et pittoresque.

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Cette coiffure empanachée s’appelle le Takoumbout ou Takamboul…
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Maquillage et bijoux caractéristiques.

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Comme les jeunes femmes, celles plus âgées ont revêtu leur costume traditionnel et sorti leurs plus beaux bijoux.
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On distingue trois groupes dans l’enceinte du spectacle. Les hommes qui dansent, au centre , autour, les femmes qui chantent et frappent leurs tambourins et les hommes, derrière.
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La belle ville de Djanet dans une forêt de palmiers avec son ancien fort.
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… et pour finir, cette image de jeunes femmes modernes qui, en riant, protègent leur visage de mon objectif.

7 commentaires

  1. Merci pour ces belles photos.
    Djanet est une ville très chère à mon coeur où je m’y suis rendue 3 fois.
    Je pensais qu’il était maintenant difficile d’y aller car située presque à la frontière avec la Lybie, mais je constate que c’est toujours possible.
    Amicalement. Martine

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    1. Merci Martine de ce commentaire.
      Mais il me fait constater que la date mentionnée est erronée. J’y suis allé du 26 décembre 2009 au 3 janvier 2010. S’agit-il d’une faute de frappe de ma part, mais je crois avoir écrit entre parenthèse (décembre 2009 ) ou d’une erreur de transcription ?
      Concernant les possibilités d’aller sur place je pense qu’il était possible de s’y rendre à nouveau ces toutes dernière mais hélas ce n’est pas possible aujourd’hui !

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