Nous ne présentons que très rarement des documents autour des pierres et de la Préhistoire.
C’est oublier que l’usage de la hache de pierre répandue au Néolithique sur tous les continents a vu son usage perdurer jusqu’au XXème siècle par exemple dans les tribus papoues et jusqu’au XVIIème siècle aux Amériques.
Pierre Didier, l’auteur de ce livre qui vient de paraître aux Editions Errance, nous dévoile, à travers de nombreux exemples illustrés, les nombreuses fonctions techniques ou rituelles qu’elles ont remplies et les mythes extraordinaires qui les ont accompagnées à travers le monde. (4ème de couverture)
J’ai choisi deux documents se rapportant aux cultures qui nous intéressent particulièrement :
– une petite lame en ivoire lega, Congo fin 19è, début 20ème, longueur 8 cm.
« il s’agit de la reproduction en miniature, d’un outil de travail utilisé dans la vie quotidienne. Des principes moraux, comme la valeur du travail, étaient associés à ses objets.Ils étaient énoncés sous forme de maximes lors des rites initiatiques. » page 183.
–et hache en serpentinite Sentani Nouvelle-Guinée occidentale, longueur 30,5, largeur 9,1 cm, épaisseur 5,1 cm.
« Ses dimensions importantes et la qualité de la roche dans laquelle elle a été façonnée permettent d’attribuer cette grande pièce aux haches d’échange des communautés papoues d’Ormu Wari, au nord de la Nouvelle-Guinée. Cette lame ancienne (XIXème s ou avant) a pu être conservée et transmise de génération en génération dans la même famille, ou, au contraire, faire l’objet de transactions successives entre communautés à la faveur de mariages ou de paiements compensatoires » page 312.
Vous préciser aussi que la préface est de Pierre Pétréquin.
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